La Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) représente une évolution majeure dans les exigences de reporting de durabilité pour les entreprises européennes.
En vigueur à partir de 2024* pour les grandes entreprises et en 2025 pour les entreprises cotées, la CSRD élargit les obligations de la Non-Financial Reporting Directive (NFRD) en intégrant des éléments cruciaux tels que la diversité, l'équité et l'inclusion (DE&I).
Une perspective élargie pour le reporting extra-financier
S'alignant sur les principes ESG (Environnemental, Social et de Gouvernance), la CSRD va au-delà de la simple évaluation financière, encourageant les entreprises à prendre en compte leur impact social et environnemental.
Alors que les facteurs environnementaux ont traditionnellement été priorisés, cette perspective élargie à la Diversité et l'Inclusion souligne l'importance de cet enjeu dans les stratégies d'entreprise, non seulement comme une responsabilité sociale mais aussi comme un levier de performance durable.
Les implications pour les entreprises :
Le CSRD exige des entreprises qu'elles rapportent de manière transparente sur la manière dont elles intègrent les questions de durabilité et de D&I dans leur fonctionnement. Cela inclut la diversité au sein des conseils d'administration, l'équité dans les pratiques d'emploi, et l'inclusion au sein de la culture d'entreprise. Ces rapports doivent refléter des actions concrètes et mesurables, mettant en évidence les progrès accomplis et les enjeux à travailler.
Se conformer et s'engager profondément :
Pour se conformer à la CSRD et maximiser son impact sur les enjeux de D&I, les entreprises vont devoir adopter une approche holistique.
Cela implique de:
Évaluer les Politiques Actuelles: Réviser les politiques internes pour s'assurer qu'elles favorisent la diversité et l'inclusion.
Développer des Stratégies de D&I: Mettre en œuvre des programmes de formation, de sensibilisation et des initiatives visant à promouvoir une culture d'entreprise inclusive.
Piloter: Utiliser des indicateurs de performance pour mesurer l'efficacité des politiques de D&I.
Mettre en place un reporting pertinent: Communiquer ouvertement sur les progrès et les défis en matière de D&I, en ligne avec les exigences de la CSRD.
Engager les Parties Prenantes: associer les employés, les clients et les partenaires dans les discussions et les initiatives de D&I.
En conclusion
La directive CSRD renforce l'importance de la D&I dans les entreprises, les incitant à intégrer ces valeurs dans leur stratégie globale.
Les entreprises qui s'emparent de ces changements ne se contentent pas de se conformer à la réglementation ; elles s'engagent vers une trajectoire de croissance durable et responsable.
Coming Up vous accompagne
Dans cette approche globale de la diversité, de l'équité et de l'inclusion, Coming Up travaille en étroite collaboration avec les organisations pour comprendre leurs besoins spécifiques.
Par une approche adaptée à la culture de l'entreprise, sa taille, son histoire et ses enjeux, Coming Up accompagne pour fixer des objectifs clairs, mettre en place des politiques inclusives, et mesurer l'impact.
Rappel du calendrier de mis en place de la CSRD:
Pour rappel, la CSRD couvrira progressivement près de 50 000 sociétés, selon le calendrier d’application suivant :
à partir du 1er janvier 2024 (reporting publié en 2025), les entreprises dans le champ d’application de l’actuelle directive européenne NFRD (Non Financial Reporting Directive) et qui publient déjà une déclaration de performance extra-financière (DPEF). Il s’agit des entreprises cotées qui ont plus de 500 salariés, et plus de 40 M€ de chiffres d’affaires et/ou 20 M€ de total de bilan ;
à partir du 1er janvier 2025, toutes les autres grandes entreprises européennes qui remplissent 2 des 3 critères suivants : 250 salariés, 40 M€ de chiffre d’affaires ou 20 M€ de total de bilan ;
à partir du 1er janvier 2026, les PME cotées sur un marché règlementé, à l’exception des micro-entreprises. Les PME appliqueront des normes de reporting allégées et auront la possibilité de différer leurs obligations deux années supplémentaires ;
à partir du 1er janvier 2028, certaines grandes entreprises non européennes ayant un chiffre d’affaires européen supérieur à 150 M€ et une filiale ou succursale basée dans l’Union européenne.
Ce qui est mis en place de manière règlementaire peut aussi inspirer largement les entreprises de tailles intermédiaires. Il est toujours temps de mettre en place une culture d'entreprise inclusive de toutes les diversité !
Nous vous accompagnons.
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